Comprendre le positionnement sur Google : définitions, algorithme, actions et suivi

1ère raison : plus on est haut, plus on est vu, plus on a de chances d’être choisi

Mathématique, basique, c’est la 1ère morale de l’histoire de SEO. Si le positionnement Google ou “ranking” était aléatoire, le SEO n’existerait pas. En B2B, les études montrent que les premières positions sur Google captent la majorité des clics : le premier résultat obtient environ 31.7% des clics, le deuxième 24.7%, et le troisième 18.6%. Au-delà de la première page, les taux de clic chutent drastiquement.

2ème raison : être visible rend crédible votre entreprise

Être bien positionné améliore non seulement la visibilité, mais aussi la crédibilité perçue par les utilisateurs. Un bon positionnement offre un avantage concurrentiel significatif et une rentabilité à long terme, car maintenir une position élevée coûte souvent moins cher que les campagnes publicitaires continues.
De plus, si Google nous positionne en top 3 sur une requête populaire, et que l’on y reste un moment, une interprétation objective peut s’imposer : nos deux cibles nous trouvent attractifs. Google apprécie notre url car on apporte une réponse intéressante pour l’internaute, et cet internaute apprécie notre contenu et enclenche même quelques actions depuis cette url jusqu’au Graal : la conversion.

3ème raison : le positionnement Google et les conversions sont mesurables

Les performances SEO peuvent être mesurées et ajustées grâce à des outils analytiques comme Google Analytics, Google Search Console, SEMrush ou encore Deciibel.
Ces outils permettent de suivre divers indicateurs clés, tels que le taux de clics (CTR), le taux de rebond, le temps passé sur la page, les conversions et surtout les mouvements de positions de votre url sur telles ou telles requêtes. En analysant ces données, vous pourrez identifier les points forts et les points à améliorer de votre stratégie SEO.
Par exemple, une baisse de trafic sur une page spécifique peut indiquer la nécessité de mettre à jour le contenu ou d’améliorer l’optimisation technique. Cette analyse continue permet d’ajuster les stratégies en temps réel, assurant une amélioration constante du positionnement sur les moteurs de recherche et maximisant ainsi la visibilité et l’engagement des utilisateurs.
Le SEO se travaille de janvier à décembre et est basé sur les habitudes, les tendances et nos comportements. Il s’adapte en permanence.
“SEO is not dead”, et ne le sera jamais.

Les facteurs de classement sur Google en 2024

Malheureusement, le SEO n’est pas une science exacte. Le mythe populaire voulait que jusqu’en mai 2024, l’algorithme de Google ne comprenne que 200 critères. Depuis ce leak d’il y a quelques semaines (merci à Mike King qui l’a publié), ce nombre se rapprocherait plus des… 14 000. Exhaustif, mais pas vraiment compréhensible. Une chose à noter : Dans cette fuite, aucune pondération des critères n’est spécifiée. En synthèse, ces éléments confirment surtout certains critères, dont on était quasiment sûr de leur pertinence dans le positionnement.

Optimisation technique du site

L’optimisation technique d’un site consiste à améliorer sa structure et ses performances pour garantir une meilleure vitesse de chargement, une navigation fluide et une indexabilité accrue par les moteurs de recherche. Depuis la fameuse fuite, on sait que la pondération des éléments selon la taille de la police est prise en compte. Au-delà des balises Hn, la taille de la police et le graisse utilisée vont influer sur la prise en compte des mots et des liens.​
Voici les principaux critères de positionnement Google liés à la technique du site :

• Structure du site : Une architecture claire avec des menus de navigation bien définis, des URLs propres et un maillage optimisé aident Google à comprendre la hiérarchie des pages.
• Structure des URL : Les URL doivent être courtes, explicites et inclure des mots-clés pertinents.
• Indexation et crawl : Assurez-vous que toutes les pages importantes sont crawlables par Google via un fichier sitemap XML et un fichier robots.txt configuré correctement.
• Compatibilité mobile : Responsive design pour une bonne expérience utilisateur sur mobile.
• Sécurité du site : Utiliser HTTPS est un signal de confiance pour Google. Un site sécurisé avec un certificat SSL est mieux perçu par les utilisateurs et les moteurs de recherche.
• Accessibilité : Les images doivent avoir des balises alt décrivant leur contenu et être compressées pour une meilleure vitesse de chargement.
• Indexabilité : Assurez-vous que toutes les pages importantes sont crawlables par Google via un fichier sitemap XML et un fichier robots.txt configuré correctement.

Le contenu et la sémantique

L’optimisation du contenu et de la sémantique, c’est un travail de fourmis qui consiste à créer des textes pertinents et bien structurés pour répondre aux besoins des utilisateurs et aux exigences des moteurs de recherche. C’est la connaissance de ses personas et la réponse à leurs problématiques ou recherche de solutions que l’on peut leur apporter.
Cela implique l’utilisation stratégique de mots-clés (et la connaissance de certains outils pour connaître les plus populaires), la rédaction de contenu de qualité (avoir du temps et des compétences) et l’organisation logique des informations pour apporter une réponse pertinente à notre persona).
Voici les principaux critères de positionnement Google liés au contenu et à la sémantique :

• Qualité du contenu : Contenu unique, informatif, et qui répond aux intentions de recherche des utilisateurs. Google favorise les pages qui apportent une réelle valeur ajoutée.
• Structure du contenu : Utiliser des titres et sous-titres (H1, H2, etc.) pour structurer le contenu et améliorer la lisibilité.
• Mot-clé et sémantique : Utilisation appropriée des mots-clés principaux et secondaires sans suroptimisation. Les mots-clés doivent être intégrés naturellement dans le contenu, les titres et les balises.
• Originalité du contenu : Contenu unique, évitant le duplicate content.
• Mise à jour régulière : Google favorise le contenu actualisé régulièrement pour rester pertinent.
• Longueur du contenu : Textes suffisamment longs pour couvrir les sujets en profondeur tant que cela est utile au lecteur.
• Optimisation des balises : Balises meta title, description, et headers (H1, H2, etc.) optimisées.

L’expérience utilisateur, le 4ème pilier ?

Depuis plusieurs années, l’UX ou expérience utilisateur, est une tendance qui a commencé à se populariser il y a quelques années. Ce terme, qui provient plus du marketing, peut se résumer ainsi : “Concentrez-vous sur vos clients avant tout !”. Pour un site internet, l’expérience utilisateur se résumait surtout sur le fait d’avoir un site adapté à tous les supports de lecture (responsive design), un site sécurisé (certificat ssl), et un chargement rapide des pages. Ce dernier point peut être évalué grâce à l’outil PageSpeed.

Google répond avant tout à un besoin de ses utilisateurs : trouver des pages web qui correspondent vraiment à leurs attentes. Pour cela, Google collecte et exploite des données comportementales des utilisateurs notamment sur l’engagement et les préférences des internautes.
Voici les principaux critères de positionnement Google liés à l’expérience utilisateur (UX) :

• Vitesse de chargement : Un site rapide améliore l’expérience utilisateur et est favorisé par Google. Le moteur de recherche se base sur les Core Web Vitals, métriques spécifiques (LCP, FID, CLS) qui mesurent la vitesse de chargement, l’interactivité et la stabilité visuelle de la page. Il faut optimiser les images, réduire le code et utiliser des CDN.
• Taux de rebond : Un taux de rebond élevé peut indiquer que les utilisateurs ne trouvent pas ce qu’ils cherchent, ce qui est un signal négatif pour Google.
• Temps passé sur le site : Un temps de visite élevé est un bon indicateur de la qualité et de l’intérêt du contenu proposé.
• Nombre de pages vues : Un nombre élevé de pages vues par session indique un contenu engageant et une bonne structure de navigation.
• Fréquence de visite / Visiteurs réguliers : Un nombre élevé de visiteurs réguliers montre que le site offre du contenu et des fonctionnalités qui incitent les utilisateurs à revenir.
• Engagement des utilisateurs : Mesuré par des actions telles que les commentaires, les partages, les clics sur des liens internes, et les interactions avec le contenu multimédia, l’engagement montre que les utilisateurs trouvent de la valeur dans le contenu proposé.

Parmi tous les critères de positionnement de Google, ce dernier pilier est celui qui concentre le plus d’efforts pour les équipes Search (et donc l’attention des référenceurs). Un nouvel algorithme de Google est au cœur de toutes les conjectures : Navboost. Il consiste à analyser les interactions des utilisateurs avec les pages de recherche et leur navigation.